ARBRE, variations temporelles
Exposition de Sylviane DUSSEAUX, Marie-Paule GAIGNIER, Rolande LABESSE et Marie-Claude LACADET
Peintures et photographies sur différents supports.
Avec en point de mire, une œuvre grand format réalisée à 8 mains, œuvre qui sera suspendue et qui représente le cœur de l’exposition.
Aquarelles de Sylviane DUSSEAUX, photographies de Marie-Paule GAIGNIER, acryliques à huit mains des quatre amies.
Réalisation sur différents supports (papiers, toiles, bustes en plastique)
De 14h30 à 18h30, tous les jours. Entrée 3€ / 2€ membres et Pass / Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.
Du rythme des saisons vers le dérèglement climatique et le changement de paysage.
Comment dire nos pensées avec nos moyens ? Comment questionner, interroger, synthétiser nos réflexions avec du papier, du tissu, de la peinture, des fils ….sans tomber dans la figuration simple des catastrophes de l’actualité ou de la sublimation « naïve » de la nature ?
Comment mettre en couleurs comme on met en musique ? Il s’agit d’un quatuor !
Un des axes a été de s’appuyer sur le contraste notamment le contraste de la verticalité tranquille des harmonies saisonnières en opposition aux obliques voire à l’horizontalité qu’engendre le désordre des tourments de la vie végétale, de l’arbre, notre sujet.
A gauche, pour interpréter la régularité du temps qui s’égrène en s’enroulant sur lui-même et nous offrir le rythme régulier des saisons nous avons choisi de focaliser sur la couleur appliquée verticalement sans intention de figuration. Le support du papier peint rappelle notre besoin d’embellissement de notre environnement à l’image de la nature.
A droite, la forêt, la répétition d’une silhouette neutre au-delà de toute essence, est malmenée, confrontée à un combat pour la survie, en proie à la sécheresse, aux incendies, aux tempêtes et aux parasites. Quelques effets de l’ère de l’anthropocène et de l’évolution.
Au centre, sur une toile « fleur bleue » âgée de 50 ans et sortie d’une armoire s’entremêlent des fils… A mesure que l’on déroule, détourne, détisse, les fils de laine, de chanvre, de jute, ceux-ci prennent l’apparence de formes organiques rappelant les branches entrelacées de l’arbre, les vaisseaux de sève, et suscitent l’esprit de la matière. De la fibre entre nos mains coulent les fibres d’ARBRE comme un réseau où circule l’information, les conversations silencieuses sous le sol et dans les airs. La résistance s’organise pour s’adapter et poursuivre le chemin de la vie.







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