De récentes études appuyées sur les fouilles de la DRAC de 2012 à 2020 ont démontré que le site du Prieuré appartient à l'un des gisements archéologiques majeurs de la région, couvrant un spectre historique allant du néolitique à nos jours avec une grande richesse de vestiges gallo-romains et médiévaux.
Sites et indices de sites archéologiques inventoriés, carte archéologique SRA Centre, état des connaissances au 01/10/14 © N. Arbaret, SRA
Le prieuré d’Allichamps est une importante station située sur la voie joignant Néris à Bourges. Les recherches de J.-Y. Hugoniot y ont révélé la présence d’une villa gallo-romaine au Haut-Empire. Un sanctuaire lui succède au Bas-Empire (18.038.017.AH).
Un Vicus, traversé du nord au sud par le Cher, se développe autour de la voie principale et du prieuré.
Durant l’Antiquité, l’empereur Claude II fait élever un Temple dédié à Diane et une vaste nécropole romaine occupe les environs.
Le site du Prieuré fait partie intégrante d’un vaste ensemble gallo-romain. Du IIème au IVème siècle une villa occupe l’emplacement de l’actuelle église en relation avec le réseau viaire reliant Bourges à Clermont-Ferrand.
« D‘après les monnaies découvertes par les chercheurs s’étant succédés sur le site, on constate que la nécropole du «Vieux-Cimetière» et son extension parcelle des Varnes, ont été utilisées de La Tène jusqu’au Bas-Empire. Cette nécropole est bien organisée avec fossés, palissade, bûcher funéraire ; mais aussi de manière parfois anarchique, comme en témoignent des sépultures localisées dans les fossés de la voie antique. Ce lieu de sépulture a été utilisé sans interruption au-delà de l’Antiquité, par les mérovingiens et plus tardivement jusqu’au XVIe siècle. Un autre lieu de sépulture existe sur l’emprise du site, au « Champ de Bataille »
HUGONIOT, J-Y, Bruère-Allichamps, le Prieuré, ADLFI, Archéologie de la France, Centre Val de Loire, 1987, mis en ligne le 01 mars 1997
Cette nécropole est bien organisée avec fossés, palissade, bûcher funéraire ; mais aussi de manière parfois anarchique, comme en témoignent des sépultures localisées dans les fossés de la voie antique. Ce lieu de sépulture a été utilisé sans interruption au-delà de l’Antiquité, par les mérovingiens et plus tardivement jusqu’au XVIe siècle Un autre lieu de sépulture existe sur l’emprise du site, au « Champ de Bataille ».
A la chute de l'empire romain, le site conserve sa vocation religieuse en étant dédié, comme beaucoup d'édifices de la région, au culte lié à Saint Etienne.
L’église du prieuré Saint-Etienne d’Allichamps est construite par Maitre Humbert au milieu du XIIe siècle et donnée au bénéfice de l’Abbaye de Plaimpied de l’ordre des Augustins, située près de Bourges. Cette église prieurale est mentionnée pour la première fois en 1183, dans les fonds de l’abbaye de Noirlac, sous la dénomination «Prioratus de Sancti Stephani de Elis Campis» puis en 1208, dans les fonds de l’abbaye de Fontmorigny, sous la dénomination «Prioratus de Alis Campis».
Umberto Grivelli, qui devint pape sous le nom d’Urbain III. La photo représente le Pape Urbain III, mieux connu en Berry sous le nom de Maître Humbert ; né à Milan vers 1120, chanoine et archiprêtre de Bourges en 1144, il fut archidiacre de Bruère de 1145 à 1154, puis archidiacre de Bourges de 1154 à 1182 ; élu archevêque de Bourges en 1182, il retourna en Italie et devint cette même année archidiacre de Milan et cardinal ; consacré archevêque de Milan en 1183 il devint Pape le 25 novembre 1185. Son règne fut court, il mourut à Ferrare le 20 novembre 1187 en apprenant la prise de Jérusalem par les Sarrazins.
Sources : Dauzat, Buhot de Kersers, Mallard, De Raynal, Do Laugardière, Boudet, Abbé Offuis, Jean-Yves Hugoniot, Cahiers d’archéologie et d’histoire du erry, Mgr Villepelet, Gaston Petit, Maurice Larguinat, Patricia Duret
Le 1er avril 1284, le prieuré d’Allichamps reçoit la visite de l’archevêque de Bourges, Simon de Beaulieu, qui bénit de l’eau pour la réconciliation de l’église de Châteaumeillant, preuve que l’ancien itinéraire romain (voie romaine allant d’Avaricum à Néris-les Bains, avec une branche traversant le Cher à Bruère en direction de Châteaumeillant) est encore en activité. Le 11 novembre 1285, le convoi funèbre du roi Philippe Le Hardi se serait arrêté à Bruère.
Le 27 juin 1286, le seigneur local Annisius dit Goderat de Bruère, paroissien de l’église Saint-Etienne d’Allichamps, donne ses biens à l’abbaye de Plaimpied.
Au fil des siècles suivants, l’église souffre de plusieurs évènements traumatiques et remaniements. Ainsi, le territoire autours de Bourges, auquel appartient Bruère-Allichamps, est au coeur des conflits de la Guerre de Cent ans puis est confronté aux guerres de Religion, dans la seconde moitié du XVIe siècle, et à la Fronde, entre 1648 et 1653. La nef semble avoir été reconstruite une première fois au cours des XVe et XVIe siècles, à la suite de ces différents conflits. Par ailleurs, plusieurs zones de maçonneries rubéfiées sur les murs gouttereaux et les bras du transept témoignent d’épisodes d’incendie.
Le programme initial de l’église prieurale devait être celui d’un édifice suivant un plan bénédictin, composé d’un chevet à abside et deux absidioles, d’un transept, et d’une nef à travées, flanquée de collatéraux accessibles depuis le transept par les passages berrichons.
Les vestiges, sur les piles de la croisée, d’arcades tournées vers la nef témoignent de ce projet initial de nef à travées mais l’absence de vestiges de fondations d’autres piles dans la nef indique que le programme initial ne fut pas mené à terme, sans doute pour des soucis d’économie ou en raison du contexte historique du Berry à la fin du XIIe siècle (région frontalière aux affrontements entre le roi de France et le duc d’Aquitaine).
L’église devait donc être composée d’un choeur, d’une grande richesse architecturale, et d’une nef unique, probablement charpentée, issue d’un second programme plus modeste, assumant le remploi de la façade occidentale plus ancienne, avec sa largeur de nef plus étroite, par soucis d’économie. Aujourd’hui, plusieurs vestiges subsistent de cette église : le chevet et le transept, la façade Ouest et la portion occidentale de la nef, les arrachements de l’ancienne nef visibles au droit des bras de transept.
En 1569, le passage des reîtres du Duc des Deux-ponts, venant de La Charité et se dirigeant vers le Limousin, a été marqué par d’horribles dévastations. Il est probable qu’Allichamps se soit trouvé sur le chemin de ces pillards protestants, dont la piste se suit de Plaimpied à Châteaumeillant, en passant par Dun-sur-Auron et Orsan. Un siècle après le passage du Duc des Deux-ponts, le pays de Saint-Amand a été confronté aux troubles de la Fronde. Troubles militaires, certes, mais aussi nécessité de ravitaillement des armées frondeuses ou des armées royales pendant le siège du château de Montrond, tenu par les armées du Grand Condé.
C’est de cette époque que datent les premiers registres paroissiaux conservés. Les précisions qu’ils contiennent permettent de mieux connaître la vie des habitants. Le 30 juin 1660, un arrêt du grand conseil « réunit à la cure d’Allichamps les deux tiers de la dixme de bled, que le prieur de la celle-Bruère avoit coutume de lever et percevoir » et « adjuge au prieur d’alichamp les dixmes de Farges ».
En juin 1730, le procès-verbal de la visite pastorale de l’archevêque de Bourges, Monseigneur de la Rochefoucauld décrit l’état de l’église : « nous avons remarqué…que le marbre de l’autel de nostre dame de Pitié ne tient point, que les deux chapelles de Saint-Gilbert et Saint-Genefort sont sans aucune décoration, qu’il n’y a point de marbre sur l’autel de la deuxième, qu’il y a une partie de la nef qui n’est pas lambrissée et que le surplus est en mauvais état, qu’il n’y a point de dais au-dessus des fonts baptismaux, que les murs du cimetière ont besoin de réparations, que les grilles qui sont aux avenues sont rompues… »
En 1741, le prieur François PAJONNET prend possession de la cure d’Allichamps (jusqu’en 1793). Il entreprend de faire réparer l’église comme en atteste un devis daté du 28 juin 1744.
« un lambris à faire à neuf à la première nef de l’église en doin ou plancher qui seront secs et bien conditionnés, ledit lambris fait en anse de pannier et le vide qui se trouvera entre le lambris et le ceintre du choeur sera remplis par un mur, il sera passé à taille ouverte la couverture de la seconde nef ducoté de la rivière, et mis à neuf
quatre filière à la charpente de ladite nef, le restant des couvertures des deux nefs sera repiqué ou besoin sera, et il sera posé des
coyaux aux couvertures des deux nefs pour leur donner l’égout nécessaire elles seront affaitées et rivetées à chaux et à sable, le restant des couvertures des deux nefs sera repiqué ou besoin sera, et il sera posé des coyaux aux couvertures des deux nefs pour leur donner l’égout nécessaire elles seront affaitées et rivetées à chaux et à sable, raccommoder le lambris de la seconde nef ou besoin sera, recarler l’église partout ou besoin sera et pour ce faire l’entrepreneur prendra des tombes
dans le cimetière, le mur de la seconde nef du côté de la rivière sera renduit, regriffé, les trous bouchés et blanchis
en dedans aussi bien que les deux nefs. »
Ce devis décrit bien la disposition de la nef en deux espaces, dû au rétrécissement de la partie occidentale, et la composition de la charpente en anse de panier lambrissée.
Les premières fouilles autour de l’édifice datent de la seconde moitié du XVIIIe siècle, à l’initiative du prieur F. Pajonnet, qui occupait la fonction de «desservant de la paroisse». Se référer à l'article qui lui est dédié pour avoir la liste de tout ce qu'il a découvert, dont la fameuse colonne - aujourd'hui symbole du centre de la France.
Sources : Dauzat, Buhot de Kersers, Mallard, De Raynal, Do Laugardière, Boudet, Abbé Offuis, Jean-Yves Hugoniot, Cahiers d’archéologie et d’histoire du Berry, Mgr Villepelet, Gaston Petit, Maurice Larguinat, Patricia Duret
L’atlas dit «de Trudaine», dressé entre 1745 et 1780, représente le prieuré entier, entouré de son cimetière, à l’Est, et de quelques maisons au Sud. Allichamps et Bruère sont à l’époque deux localités distinctes : la carte dite «de Cassini», dressée vers 1767-1768, désigne Bruère comme un bourg et Allichamps comme un village. Ils seront rattachés en une seule commune en 1884.
Atlas dit «de Trudaine» pour la généralité de Bourges, feuille n°11, route de Bourges à Montluçon,
1745-1780
A l’aube de la Révolution Française, Allichamps n’est qu’une petite paroisse d’une vingtaine d’habitants. En 1791, le Directoire du district de Saint-Amand propose la suppression de la cure et à partir de 1793, l’église est peu à peu dépouillée. Le domaine du prieuré est dissocié de l’église et vendu comme bien national pour être affermé en 1791 puis en 1794.
Un mur de refend est construit pour fermer la partie occidentale et la transformer en bâtiment à l’usage du domaine. Une enquête du 4 Thermidor an IV (22 juillet 1796) indique «qu’une grande partie de l’église est écroulée et qu’on y exerce point de culte7». Il s’agit de la partie centrale de la nef.
La nef écroulée et la partie orientale de l’église sont vendues en 1799. L’affiche de vente indique : «La ci-devant église de la commune d’Allichamps, canton de La Celle-Bruère, dont partie est écroulée, ce qui est attesté par l’administration municipale dudit canton, en date du premier prairial dernier, cette ci-devant église consiste en un bâtiment de la longueur dans l’oeuvre de quatre-vingt-quatorze pieds sur vingt-huit de large, carrelée en carreaux de La Celle exceptée deux toises qui sont carrelées en carreaux de terre et couverte en tuile». Cette description confirme que les couvertures d’origine du chevet de l’église étaient en tuiles.
Plusieurs cartes dressées au début du XIXe siècle représentent ainsi l’église tronquée de sa partie centrale, la partie occidentale appartenant désormais au «domaine de Lichamp», dont la vocation agricole est lisible sur le cadastre dit «napoléonien». Les bâtiments situés entre la rivière et la partie occidentale de l’église sont toujours présents aujourd’hui.
Plusieurs cartes dressées au début du XIXe siècle représentent ainsi l’église tronquée de sa partie centrale, la partie occidentale appartenant désormais au «domaine de Lichamp», dont la vocation agricole est lisible sur le cadastre dit «napoléonien». Les bâtiments situés entre la rivière et la partie occidentale de l’église sont toujours présents aujourd’hui.
Cadastre dit «napoléonien», section B1 du bourg «ancienne commune d’Allichamps», 1813
Etat indicatif des édifices destinés à l’exercice du culte catholique et de ceux qui n’en sont pas susceptibles, situés dans l’étendue du canton de la Celle Bruère, 4 Thermidor an IV, cité par A-I Berchon.
Plan du moulin des Bordes vers 1829
Plan détaillé de la rivière du Cher vers 1829
Le 29 Pluviôse an X (18 février 1802), un rapport indique : «dans la commune d’Allichamps, il existe un édifice qui est aliéné et presque détruit» et signale «l’inutilité de la cloche qui y est placée». Celle-ci est transférée dans l’église de St-Amand en 1802 et en 1803, les pierres consacrées des autels et les reliques sont transférées dans la paroisse de La Celle. (Voir media)
Les deux parties de l’église sont réunies en une seule propriété en 1852. Elle sera revendue en 1904. Entre-temps, la partie écroulée de la nef est reconstruite et l’édifice est transformé en grange et étable par plusieurs remaniements lourds : percements de baies et de portes de grange, construction de murs séparatifs intérieurs, de planchers au niveau de la croisée et des transepts, ajouts d’auges, d’appentis…C’est également à cette période (vers 1820-1830 ou à partir de 1850 selon les sources) que les couvertures en tuiles de l’abside, de l’absidiole Sud et des transepts sont remplacées par des lauzes en calcaire provenant des carrières locales de Bruère et La Celle.
Les cartes postales et photographies anciennes sont intéressantes car elles donnent à voir des états antérieurs de l’édifice, notamment certaines dispositions modifiées à la fin du XIXe siècle pour faire du prieuré un bâtiment agricole.
Une unique carte postale représentant le prieuré fut éditée, dans les années 1910-1920.
Elle donne un aperçu du chevet et de la façade Nord contre lesquels on voit deux appentis : le premier prend place à l’emplacement de l’ancienne absidiole Nord tandis que le second se situe contre le transept, dans l’angle du mur gouttereau Nord. Les baies axiales du transept et de l’abside sont murées et plusieurs percements agricoles ont été réalisés.
Bras Nord du transept et mur Nord de la nef, 1982, auteur inconnu, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine (MAP)
Appentis Nord- Ouest démoli avant les années 1980
«Ancienne église d’Allichamps», vers 1910-1920, carte postale ancienne, EMB éditeur, AD Cher
Les photographies les plus anciennes connues datent de 1924 et ont été prises par Lucien Roy, alors ACMH du Cher. Elles ont vraisemblablement été prises en parallèle de l’inscription de l’édifice à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. On remarque sur ces photos la présence d’un mur, édifié dans le prolongement du pignon du transept Sud, qui devait délimiter l’emprise de l’ancien cimetière. On note aussi que les baies d’axes des transepts et de l’abside sont murées et qu’une large porte a été créée dans l’axe de l’abside.
La Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine (MAP) conserve également deux séries de photographies de grand intérêt, l’une datant de 1982-1986 : , l’autre ayant été réalisée par A-I.Berchon (CRMH) en 1994 en vue du classement MH de l’édifice. La comparaison entre les vues du prieuré juste avant les travaux de l’association (à gauche) et une dizaine d’années après (à droite) est pertinente pour comprendre l’état de délabrement dans lequel se trouvait l’édifice et mesurer l’ampleur des travaux menés.
Abside: reouverture de la baie axiale, bouchement de la porte de grange, restauration des maçonneries, dévégétalisation, restauration des couvertures, fermeture de l'appenti Nord.
Chevet et transept Nord: bouchemeent des baies agricoles su mur de transept, reprise des arases du transept, dévégétalisation, restauration des couvertures, fermeture des appentis Nord, Les assises disparues des contre-fort colonnes sont également restitués.
Mur gouttereau Nord : restauration des maçonneries, bouchement d’une porte et de baies agricoles, dévégétalisation, mise hors d’eau de la croisée par une couverture en bac acier
Façade Ouest et mur gouttereau Sud : bouchement de petites baies sur le gouttereau, dévégétalisation
Mur gouttereau Sud : dévégétalisation, restauration des maçonneries, bouchement d’une baie agricole
Transept Sud et chevet : Réouverture des baies axiales, dévégétalisation, démolition de l’ancien mur, restauration de la couverture en lauze de l’absidiole, restauration des maçonneries,
bouchement de la porte dans l’axe de l’abside
Les photographies des intérieurs du prieuré, prises en 1985 montrent bien les séquelles subies par le prieuré par l’aménagement de plancher intermédiaire et murets séparatifs, les maçonneries des piles de la croisée et les enduits des voûtes étant particulièrement touchés. Un treuil, installé à l’emplacement de l’ancienne absidiole Nord, permet de desservir le plancher haut de la croisée, servant au stockage de bottes de foins.
Planchers intérieurs au niveau de la croisée 1982/1985
Chapiteaux et Modillons lors des travaux 1982/1985
Enfin, nous disposons de multiples photographies des chapiteaux et modillons sculptés à différentes périodes (1924-1925, 1982-1986, 1985, 1994). Ces clichés permettent d’observer d’éventuelles pertes au niveau des sculptures afin de les restituer lors des travaux de restauration par les premiers membres de l'Association.
C'est en 1994, grâce à l'association et surtout à son Président Maurice Larguinat, proche de Jacques LANG, qu'une demande de classement au titre des Monuments historiques est officiellement faite.
L’édifice est finalement classé en par arrêté du 9 août 2007.
Cela marque également la fin des travaux des bénévoles, suite à un procès concernant les travaux précédement effectués, il est notifié et rappelé que seuls les Architectes des bâtiments de France sont habilités à intervenir de façon durable sur l'entretien du bâti.
Le nouveau projet que nous soutenons en est l'aboutissement.